Rencontre Nationale de l'ACO

Rencontre Nationale à Grenoble du 06 au 08 mai 2006

  

 
 
 
 
19ème RENCONTRE NATIONALE

couv_aco couv_aco      

 

 

L’Action Catholique Ouvrière se réunit en congrès à Grenoble du samedi 6 au lundi 8 mai 2006. La Rencontre Nationale de l’ACO a lieu tous les quatre ans.

 

 

 

 

850 participants

-   750 délégués des 90 comités diocésains (ou départementaux). 

Une quinzaine pour le diocèse de Cambrai.

-    50 responsables nationaux du mouvement.

-   50 invités d’organisations du monde ouvrier et associatif, de mouvements d’Église, et de mouvements du MMTC en Europe  (Mouvement mondial des travailleurs chrétiens) dont l’ACO fait partie.

 

L’objet de la Rencontre nationale :

Mettre à jour les principaux textes du mouvement : charte des fondements, statuts, charte financière.

 

Faire le bilan de l’activité du mouvement et des résolutions votées à la Rencontre Nationale de 2002 à Lille : développer l’ACO, les partages de foi, faire mouvement.

 

Débattre et voter de nouvelles orientations inspirées du regard sur la

pluralité du monde ouvrier d’aujourd’hui et de la diversité de l’ACO.

 

Le slogan :

« Acteurs de fraternité, révélateurs de dignité »

L’expression traduit le sens des initiatives de rencontre et de partage des membres de l’ACO avec des travailleurs en situation stable ou précaire, en lutte pour leur emploi ou à la retraite, habitants des quartiers populaires ou des zones pavillonnaires, acteurs de la vie sociale ou associative, militants syndicaux ou politiques.

 

Mesurons le besoin d’être comme des frères

Il s’agit de dire : retrouvons-nous ensemble avec nos aspirations, nos envies d’agir pour plus de justice et d’égalité. Avant de voir nos différences, regardons ce qui nous rassemble. Aujourd’hui, en vivant la solidarité, des temps de convivialité, nous faisons ou nous renouons des liens de fraternité.

Il est grand temps de mesurer notre dignité de femmes et d’hommes du monde du travail.

Le mot « dignité » devient une revendication face au chômage, à la misère, au mépris, à l’angoisse face à l’avenir, aux souffrances au travail… Derrière les mots « fraternité » et « dignité », il y a la volonté de vivre cette fraternité et de révéler à chacun qu’il est digne (digne de confiance, digne de foi) car enfant de Dieu.

 

LES RÉSOLUTIONS

Cette Rencontre nationale vise à actualiser les principaux textes de l’ACO (charte des fondements et statuts), mais surtout à débattre et écrire de nouvelles orientations prenant en compte la pluralité du monde ouvrier d’aujourd’hui. Cette diversité de situations de vie, d’engagements dans la société, d’expressions de la foi, amènent le

mouvement à réfléchir sur ce que devient sa mission.

Nous repartons des acquis.

L’accueil des réalités nous permet d’avoir de l’estime pour la vie. L’ACO propose des partages, elle ose davantage, elle invite au dialogue. Les invités se sentent écoutés et libres.

Tous ensemble, nous voulons marcher sur le chemin de la foi, de la rencontre avec le Christ, parce qu’un peuple nous est confié : le peuple ouvrier.

Nous voulons marcher ensemble parce que notre monde a besoin de sens pour redécouvrir encore et encore la passionnante aventure de la vie, de l’espérance, de la foi et de l’amour.

« Faire peuple » afin de vivre encore et mieux la diversité comme une chance, et écrire notre avenir collectivement en étant acteurs pour que la vie change et s’améliore. Chacun y apporte sa pierre : « Le monde se crée avec Toi » (Rencontre nationale Mission ouvrière 2005). Tout cela avec l’objectif de révéler la dignité de chacun.

« Être en mouvement ensemble », c’est faire mouvement autour d’un projet commun (charte des fondements) avec des personnes de générations différentes, situées de multiples façons dans la vie sociale, ayant un rapport à l’engagement qui change et est davantage diversifié.

 

DES INITIATIVES LOCALES

Attentifs à la vie et aux événements du monde ouvrier, des membres de l’ACO (en équipe ou en secteur géographique) prennent des initiatives, en particulier dans les réalités du travail et de la précarité, de l’école et du quartier, de l’international et de l’accueil des étrangers. Pas comme une organisation de plus, mais en « acteurs de fraternité, révélateurs de dignité »à travers l’expression d’un soutien, une parole publique, un partage de vie, un regard de foi…

Article publié par Gloria MOREIRA • Publié le Vendredi 28 avril 2006 • 10325 visites

keyboard_arrow_up